Quand Tout Samba’l…

C’est loin. Des comédiens libres, émouvants, souriants, trois valises, un mouchoir. Puis, la rue, des passants, une fillette, bientôt deux. Je suis pris par eux, ce n’est pas moi qui les capture, c’est le souvenir que j’en ai. Il pleut, c’est peut-être mieux ainsi. La magie opère, ce sont eux qui créent cette scène du quotidien et du rien. Leur poésie, leur naïveté est de penser que tout est possible. Ils ont raison au final, ils disent simplement au revoir, car je me rappelle qu’il s’agit d’un exil. Et moi, je ne suis qu’un témoin, un passant aussi.

1 response to Quand Tout Samba’l…

  1. Trésor des prises de vue qui ancrent nos vies nomades et nos actions éphémères au fil du temps. ¡Et quelle vue!Gratinitude Mister Philippe. Message précieux qui vient me trouver au creux d’une résurgence de ces chers personnages à la lisière des mondes. Ch’aipus, Rémembère, Linotte et Octet … ils sont nous ils sont vous, passants de l’instant. Ils s’engouffrent à nouveau par les moindres fissures, leur peau de muraille a traversé la mer blanche et 20 ans de folle tendresse de macadam et d’humains à fleur de paume.

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